Le profil des candidats aux recrutements est un paramètre de choix pour analyser la santé du marché de l’emploi. Chez KENTIA-RH.COM sarl, nous vous proposons un aperçu synthétique des différentes candidatures que nous, ainsi que nos partenaires, avons reçu. Les chiffres que nous publions se basent sur notre base de données.
Une grande majorité féminine parmi les candidatures
En analysant nos différents candidats, le premier constat est de voir une majorité de femmes. Seuls 17 % des postulants à nos différents postes proposés sont en effet des hommes. En premier lieu, c’est un signe de changement de mentalité dans la société malgache. La gent féminine a désormais le droit de travailler et de quitter son statut de « fanaka malemy « (meuble fragile) pour devenir une actrice à part entière de l’économie du foyer, et par extension au développement du pays.
En second lieu, la multiplication des femmes en quête d’emploi témoigne de la hausse du coût de la vie. Les seules ressources du conjoint et les vicissitudes de la vie contraignent bien souvent les femmes à travailler.
Un profil hétéroclite de demandeurs d’emploi
Chez Kentia RH, nous ne refusons aucune candidature et nous garantissons par ailleurs le traitement minutieux et confidentiel de chaque dossier. On a ainsi 8 % de demandeurs de stage parmi nos demandeurs.
Parmi ceux qui cherchent un travail, 18,2 % sont encore en poste et doivent déposer leur préavis auprès de leur employeur actuel. Cette volonté de changer d’horizon est autant motivée par la volonté d’avoir un meilleur salaire que pour trouver un cadre de travail plus motivant.
On constate également une grande disparité entre les niveaux d’étude. 25 % des demandeurs ont ainsi leur bacc en poche et se lancent déjà dans la quête d’un travail. Un peu moins de 30 % des candidats détiennent un bacc+2 ou une licence. La majorité des demandeurs dispose ainsi d’un diplôme du second cycle, et de ce fait un statut d’expert. A Madagascar, les longues études supérieures ne garantissent donc pas le bon emploi.
Encore une minorité connectée aux réseaux sociaux professionnels
Avec la démocratisation des smartphones et d’Internet que l’on peut utiliser à moindre coût avec les offres prépayées, on constate que les titulaires d’un profil LinkedIn sont encore peu nombreux. Seulement près du quart des candidats s’affichent en effet sur ce réseau social populaire auprès des recruteurs. Une formation de base sur l’utilisation du réseautage en ligne peut ainsi s’avérer nécessaire pour augmenter la visibilité de leur profil.
Les faiblesses affichées des candidats
En plus d’un constat flagrant d’inadéquation entre la formation et l’emploi qui aboutit à une démotivation et à une volonté de changer d’emploi, les candidats au travail manifestent bien souvent une grande timidité et à un problème à s’affirmer. Ce problème peut également engendrer un mal-être qui ne le permet donc pas de s’épanouir.
La demande d’emploi est encore un secteur peu assisté dans la Grande Ile, et l’insertion reste une étape éprouvante pour tous les types de profils. Dans sa politique, KENTIA-RH.COM sarl, s’efforce de valoriser chaque candidat pour optimiser l’épanouissement de chacun dans son emploi.